### **Son engagement en faveur de l'environnement…**

J'ai toujours aimé la campagne. En grandissant, je me suis rendu compte que je vivais dans un pays avec une grande variété d'écosystèmes, de climats et d'espèces animales et végétales qui sont affectés par le changement climatique, la pollution et la mauvaise gestion des ressources. Tous ces effets négatifs affectent le mode de vie du peuple péruvien et aussi le mien, c'est pourquoi je sais que je dois m'engager en faveur de l'environnement.

### **Son parcours avant Reforest’Action…**

Je suis titulaire d'un master en biodiversité, paysage et gestion durable et d’une licence en biologie.
Test
J'ai travaillé comme chef de projet, mettant en œuvre des projets dans différentes régions du Pérou, dans différents écosystèmes : forêts subtropicales, hauts plateaux andins, vallées interandines et zones entourées d'exploitations minières et de zones protégées. J'étais responsable de la conception, de l'exécution et de la supervision de plusieurs projets. Avant Reforest'Action, j'ai également travaillé au Népal et en Tanzanie.

### **Ses missions et ses responsabilités pour Reforest'Action…**

En tant que Project Officer pour Reforest’Action, mon rôle consiste à rechercher, développer et suivre des projets forestiers et des projets carbone qui ont besoin d'un financement. Je réalise également des missions d’audit annuelles sur le terrain, ainsi que l'évaluation de l'impact des projets financés par Reforest'Action. J’effectue le lien entre Reforest’Action et les porteurs de projets et m’assure au quotidien de la bonne conduite des activités sur le terrain.

### **Sa vision des forêts au Pérou …**

Au Pérou, la déforestation est un problème majeur. Dans les forêts amazoniennes, des activités telles que l'agriculture, l'élevage, l'exploitation minière illégale et l'abattage illégal sont les principales causes de la déforestation. D'autre part, sur les hauts plateaux andins, de nombreuses forêts ont été éliminées il y a longtemps à cause de l'agriculture et de l'élevage. Aujourd'hui, les sols de ces régions sont très dégradés et leur régénération est très lente et, dans certains cas, inexistante. Le gouvernement et d'autres organisations privées mènent des activités pour restaurer ces forêts, mais ce n'est pas suffisant.

![](/uploads/perou_foret_1401ef2a42.jpg)

### **Les projets forestiers dont elle est responsable…**

Actuellement, je travaille sur plusieurs projets forestiers situés dans les régions de Cusco et de Tarapoto au Pérou. L'objectif de tous ces projets est de restaurer des zones dégradées qui étaient autrefois recouvertes de forêts. Pour ce faire, les projets impliquent les communautés locales pour construire des pépinières et produire des arbres qui seront ensuite plantés dans les zones dégradées. Les projets contribuent également à former les populations à la conservation et la gestion durable des forêts. En outre, ils encouragent les activités économiques qui génèrent des revenus pour les familles et préviennent la déforestation. Je suis également en train d'évaluer le potentiel de faisabilité de deux projets de crédits carbone, qui n'en sont encore qu'à leurs débuts, mais qui, je l'espère, seront bientôt mis en place.

![](/uploads/juliet_po_projet_332bd192cb.jpg)

### **La plus-value de sa présence locale dans l’encadrement des projets…**

J'ai travaillé dans différentes régions du Pérou, ce qui m'a permis de connaître le mode de vie et de pensée de ces communautés, leur dynamique et leurs relations avec les acteurs publics et privés. Je suis également très familière avec la législation péruvienne en matière de gestion forestière.

![](/uploads/perou_juliet_df8c4a814c.jpg)

### **Ses objectifs pour l'année à venir…**

Mon objectif principal est de mettre en place un projet carbone au Pérou. Par ailleurs, je vais contribuer à plusieurs missions d’audits et de _due diligence_ au sein de la zone géographique que j’ai en charge, et mener à bien la sélection de nouveaux projets financés par Reforest’Action.

### **Son engagement en faveur de l'environnement…**

J'ai toujours aimé la campagne. En grandissant, je me suis rendu compte que je vivais dans un pays avec une grande variété d'écosystèmes, de climats et d'espèces animales et végétales qui sont affectés par le changement climatique, la pollution et la mauvaise gestion des ressources. Tous ces effets négatifs affectent le mode de vie du peuple péruvien et aussi le mien, c'est pourquoi je sais que je dois m'engager en faveur de l'environnement.

### **Son parcours avant Reforest’Action…**

Je suis titulaire d'un master en biodiversité, paysage et gestion durable et d’une licence en biologie.

J'ai travaillé comme chef de projet, mettant en œuvre des projets dans différentes régions du Pérou, dans différents écosystèmes : forêts subtropicales, hauts plateaux andins, vallées interandines et zones entourées d'exploitations minières et de zones protégées. J'étais responsable de la conception, de l'exécution et de la supervision de plusieurs projets. Avant Reforest'Action, j'ai également travaillé au Népal et en Tanzanie.

### **Ses missions et ses responsabilités pour Reforest'Action…**

En tant que Project Officer pour Reforest’Action, mon rôle consiste à rechercher, développer et suivre des projets forestiers et des projets carbone qui ont besoin d'un financement. Je réalise également des missions d’audit annuelles sur le terrain, ainsi que l'évaluation de l'impact des projets financés par Reforest'Action. J’effectue le lien entre Reforest’Action et les porteurs de projets et m’assure au quotidien de la bonne conduite des activités sur le terrain.

### **Sa vision des forêts au Pérou …**

Au Pérou, la déforestation est un problème majeur. Dans les forêts amazoniennes, des activités telles que l'agriculture, l'élevage, l'exploitation minière illégale et l'abattage illégal sont les principales causes de la déforestation. D'autre part, sur les hauts plateaux andins, de nombreuses forêts ont été éliminées il y a longtemps à cause de l'agriculture et de l'élevage. Aujourd'hui, les sols de ces régions sont très dégradés et leur régénération est très lente et, dans certains cas, inexistante. Le gouvernement et d'autres organisations privées mènent des activités pour restaurer ces forêts, mais ce n'est pas suffisant.

![](/uploads/perou_foret_1401ef2a42.jpg)

### **Les projets forestiers dont elle est responsable…**

Actuellement, je travaille sur plusieurs projets forestiers situés dans les régions de Cusco et de Tarapoto au Pérou. L'objectif de tous ces projets est de restaurer des zones dégradées qui étaient autrefois recouvertes de forêts. Pour ce faire, les projets impliquent les communautés locales pour construire des pépinières et produire des arbres qui seront ensuite plantés dans les zones dégradées. Les projets contribuent également à former les populations à la conservation et la gestion durable des forêts. En outre, ils encouragent les activités économiques qui génèrent des revenus pour les familles et préviennent la déforestation. Je suis également en train d'évaluer le potentiel de faisabilité de deux projets de crédits carbone, qui n'en sont encore qu'à leurs débuts, mais qui, je l'espère, seront bientôt mis en place.

![](/uploads/juliet_po_projet_332bd192cb.jpg)

### **La plus-value de sa présence locale dans l’encadrement des projets…**

J'ai travaillé dans différentes régions du Pérou, ce qui m'a permis de connaître le mode de vie et de pensée de ces communautés, leur dynamique et leurs relations avec les acteurs publics et privés. Je suis également très familière avec la législation péruvienne en matière de gestion forestière.

![](/uploads/perou_juliet_df8c4a814c.jpg)

### **Ses objectifs pour l'année à venir…**

Mon objectif principal est de mettre en place un projet carbone au Pérou. Par ailleurs, je vais contribuer à plusieurs missions d’audits et de _due diligence_ au sein de la zone géographique que j’ai en charge, et mener à bien la sélection de nouveaux projets financés par Reforest’Action.

![miniature_best-of_mdlf.jpg](/uploads/miniature_best_of_mdlf_f4d480c9fb.jpg)


![Rapport 2022.jpg](https://ra-backoffice-preprod.reforestaction.com/uploads/Rapport_2022_aec90b5986.jpg)

large_juliet_po.jpg

medium_juliet_po.jpg

small_juliet_po.jpg

thumbnail_juliet_po.jpg

juliet_po.jpg

Reforest’Action autour du monde : entretien avec Julixet Mormontoy, notre Project Officer au Pérou

Dans son [6ème rapport d’évaluation publié en 2023](https://www.reforestaction.com/blog/synthese-du-6eme-rapport-sur-levolution-du-climat-du-giec-les-constats-les-options-dactions-et), le GIEC estime que le réchauffement de la planète atteindra les 1,5°C dès le début des années 2030. Or un quart des émissions de gaz à effet de serre dans le monde est causé par l’agriculture conventionnelle. Il est donc urgent de repenser nos modes de production. L’agriculture régénératrice apporte des solutions subtantielles. Ce modèle agricole repose sur une grande diversité de pratiques agronomiques inspirées de l’agriculture biologique, de l'agroécologie et de la permaculture. Elle vise à garantir la résilience et la stabilité de l’écosystème à long terme - en produisant des impacts positifs nets.

Il n’existe pas de définition statique et unanime de l’agriculture régénératrice. En revanche, elle cherche toujours en priorité à restaurer la qualité des sols agricoles - alors même qu’un tiers de ceux-ci dans le monde sont déjà dégradés. En introduisant davantage de vie et de biodiversité dans les sols, elle encourage le développement de la matière organique, ce qui qui permettra à ceux-ci d’être plus riches, plus fertiles et de séquestrer naturellement plus de carbone.

Un sol en bonne santé impactera également la qualité de l’eau et de l’air… et tout un écosystème deviendra alors plus stable sur le long terme et encore davantage résilient face aux aléas climatiques.

**1.Une agriculture qui redonne sa place au vivant**
----------------------------------------------------

**1/ Une capacité inhérente à se régénérer**

La régénération signifie « ramener la terre à la vie »\[1\]. L’agriculture régénératrice repose sur ce principe philosophique qui considère qu’un système a la capacité inhérente à se régénérer. Elle vise la production d’impacts positifs nets grâce à des pratiques qui favorisent la santé des sols mais aussi des personnes, des animaux et de l'environnement. L’objectif consiste à améliorer - plutôt que de simplement maintenir, la qualité des sols et la santé des exploitations. Ces pratiques d'agriculture et de pâturage permettent de garantir la résilience et l’équilibre de l’écosystème à long terme tout en maintenant et en améliorant la viabilité économique.

**2/ Des pratiques qui se distinguent de celles de l’agriculture conventionnelle ou durable**

L’agriculture conventionnelle - modèle dominant massivement développé après la première guerre mondiale, a progressivement dégradé et épuisé les ressources naturelles. Son travail des sols trop régulier, son utilisation d’intrants trop intense, ses monocultures et sa non-couverture des sols empêchent le CO2 de rester dans les sols et la biodiversité de s’y développer. Or aujourd’hui, la responsabilité de l’agriculture conventionnelle quant au réchauffement climatique n’est plus à démontrer.

De plus, l’agriculture régénératrice dépasse les ambitions d’une agriculture durable. Elle ne cherche pas seulement à minimiser les impacts de la production pour la rendre simplement durable mais **davantage à l’optimiser en visant un impact positif net à travers la restauration des sols.**

**2\. Une approche guidée par de grands principes**
---------------------------------------------------

Les agriculteurs, forestiers et entreprises engagés dans l’agriculture régénératrice cherchent à améliorer les écosystèmes en combinant savoirs autochtones, gestion adaptative, science et technologies de pointe. Ils adoptent une vision et une gestion holistiques dans la mesure où les décisions sont prises en fonction de ce qui semble le mieux pour l'ensemble du système : au lieu de se concentrer sur le rendement ou la productivité, ils recherchent toujours l’efficience. Les pratiques agricoles doivent tenir compte de toutes leurs implications - qu’elles soient environnementales, financières et sociales.

**Dans cet esprit, toutes les pratiques agricoles régénératrices sont guidées par une série de principes :**

1\. **La stabilité et la santé du sol comme socle de base.** Régénérer les sols signifie chercher à augmenter leur teneur organique en protégeant les habitats des micro et macro-organismes et permettre ainsi d’améliorer la fertilité. Cela engendre aussi le fait de permettre une meilleure infiltration de l’eau dans le sol et une meilleure résistance à l’érosion.

2\. **Une vision et une gestion holistiques.** Chercher à améliorer les écosystèmes, grâce à une vision et une gestion holistiques, en harmonie avec la nature : les décisions sont prises en fonction de ce qui semble le mieux pour l'ensemble du système, au lieu de se concentrer sur le rendement ou la productivité et de faire des compromis négatifs. Recherchant toujours l’efficience, les pratiques agricoles de l’agriculture régénératrice tiennent compte de toutes leurs implications, qu’elles soient environnementales, financières et sociales.

3\. **Une approche basée sur l’expérimentation.** L’agriculture régénératrice favorise l’expérimentation car elle permet des processus d'apprentissage constants - par essai et par erreur, intégrant de nouvelles manières de cultiver en fonction de chaque environnement.

4\. **Une approche qui promeut l’impact.** Egalement appelée agriculture d’impact, l’agriculture régénératrice valorise les expérimentations dans la mesure où elles sont fondées sur des objectifs de résultats qui doivent d'ailleurs être mesurés afin de vérifier l'effet régénérateur sur l'écosystème social, économique et environnemental.

5\. **Les pratiques spécifiques adaptées au contexte :** Les pratiques utilisées - très diverses – sont appréhendées fonction du contexte économique, communautaire, écologique, climatique, bio-régional par exemple, afin de réaliser leur plein potentiel. Il s'agit d'assurer et de développer des relations justes et réciproques entre toutes les parties prenantes.

6\. **La volonté de maintenir la viabilité économique :** La viabilité économique est au cœur de l’approche régénératrice pour continuer de produire des matières premières dans un process de production qui fait en sorte que le capital ne soit pas détérioré dans le temps.

**3\. Une agriculture qui engendre de multiples services écosystémiques**
-------------------------------------------------------------------------

L’agriculture régénératrice procure des avantages économiques, écologiques et sociaux pour l’Homme et pour la Nature à travers les nombreux services écosystémiques qu’elle engendre :

**1/ la stabilité des sols et l’amélioration de la qualité de l’eau :** les pratiques agricoles régénératrices améliorent la santé des sols et augmentent leur fertilité et leur capacité à retenir l’eau, réduisant ainsi l’érosion et la dégradation des sols. Parallèlement, les pratiques agricoles régénératrices permettent de réduire la pollution de l’eau en évitant les fuites de nutriments et de produits chimiques dans les cours d’eau.

**2/ la préservation de la biodiversité :** non seulement l’agriculture régénératrice participe à la préservation de la biodiversité en limitant les intrants chimiques mais elle favorise aussi son développement. Ses pratiques agricoles, qui s’appuient sur l’introduction d’arbres et de nouvelles espèces végétales, fournissent des habitats plus résilients pour la faune et la flore.

**3/ le stockage du carbone :** un sol agricole peut être un puits de carbone. Le carbone constitue un nutriment nécessaire au bien-être du sol et permet une bonne fertilisation. Un sol riche en carbone s’adaptera mieux aux effets du réchauffement climatique. Les méthodes de l’agriculture régénératrice permettent d’augmenter la séquestration, le stockage du carbone dans les sols et de le maintenir afin de renforcer la production de matière organique et, par extension, lutter contre les émissions de GES issues des pratiques agricoles conventionnelles.

**4/ des bénéfices socio-économiques locaux** : les méthodes de l’agriculture régénératrice soutiennent la santé de l’agriculteur, garantissent des revenus décents pour l’agriculteur, apportent des investissements locaux via les crédits carbone et contribuent à la sécurité alimentaire.

**![](/uploads/microsoftteams_image_53_0466dc0f0f.png)**

**4\. Des pratiques adaptées à chaque contexte**
------------------------------------------------

**En tenant compte du type d’exploitation, des problématiques environnementales qui lui sont associées et de l’impact recherché** - la séquestration du carbone ou la préservation de la biodiversité, par exemple, les pratiques agricoles potentielles sont variées :

**1\. La gestion des cultures** : cultures intermédiaires (cultures temporaires de plantes à croissance rapide implantées entre la récolte d'une culture principale et le semis de la culture suivante) ; cultures diversifiées (qui consistent à avoir plusieurs cultures différentes sur le même champ) ; cultures intercalaires (culture associée installée entre les rangs de la culture principale) ; bandes enherbées (couvert végétal multifonctionnel longeant les cours d’eau ou plantées transversalement à la pente).

**2\. La gestion des sols** : ne pas laisser de sols nus (ex : plantations de cultures vivaces couvre sol) ; travail minimal ou nul de la terre (techniques sans labour pour préserver le relargage du CO2 notamment et ne pas tasser les sols) ; utilisation de fertilisants d’origine naturelle (compost, fumier, engrais verts, biochar, traitements naturels) et élimination d’intrants chimiques de synthèse ; travail du sol avec une prise en compte des pentes pour que l’eau suive les courbes de niveau (cultures en terrasses par exemple) pour éviter l’érosion du sol.

**3\. Les pratique d’agroforesterie :** intégrer des arbres aux cultures avec des approches spécifiques en fonction du contexte comme les approches intra-parcellaires, les brises vent ou les tampons ; développer les haies en contours des parcelles de cultures ; favoriser la polyculture utile à la biodiversité (polyculture, silvo-pâturage, bandes pollinisatrices, par exemple).

**Conclusion**
--------------

Chez Reforest’Action, nous croyons fermement aux vertus de l’agriculture régénératrice.

D’une part, elle permet d’engendrer une série de bénéfices environnementaux et sociaux grâce à l’adoption d’approches sur-mesure et adaptées à chaque contexte. D’autre part, la viabilité économique est au cœur de l’approche régénératrice utile pour continuer à produire des matières premières dans le cadre d'un processus de production et afin que le capital ne soit pas détérioré dans le temps.

Nous soutenons ainsi le déploiement de l’agriculture régénératrice au sein de la chaîne de valeur des entreprises. Réduction de leur empreinte, pérennisation de leur production et préservation des ressources font partie des multiples bénéfices attendus. En proposant aux entreprises un design de projets sur-mesure, nous voulons optimiser leur impact en cohérence avec le contexte du projet et les objectifs de chaque organisation. En outre, en conciliant savoirs traditionnels et autochtones avec des techniques simples, low-tech et high tech, nos projets reposent toujours sur des indicateurs d’impacts définis lors de la phase initiale de design du projet. Ils sont spécifiques à chaque projet en fonction du contexte, de la typologie du projet et des objectifs et couvrent quatre piliers que sont : le climat, la biodiversité, les sols/eau et l'aspect social.

**References**
--------------

Banerjee, S., van der Heijden, M.G.A. “Soil microbiomes and one health”, Nat Rev Microbiol, 2022.

Brown, K., Schirmer, J., Upton, P., “Can regenerative agriculture support successful adaptation to climate change and improved landscape health through building farmer self-efficacy and wellbeing?”, Current Research in Environmental Sustainability, Volume 4, 2022.

Hawken, P., Regeneration: Ending the Climate Crisis in One Generation, [Penguin Publishing Group](https://www.barnesandnoble.com/s/%22Penguin+Publishing+Group%22?Ntk=Publisher&Ns=P_Sales_Rank&Ntx=mode+matchall), 2021.

Ikerd, J., “The economic pamphleteer: realities of regenerative agriculture”, J. Agric. Food Syst. Community Dev. 10 (2), 2021, pp. 7-10.

Leu A. F., “Maximizing Photosynthesis and Root Exudates through Regenerative Agriculture to Increase Soil Organic Carbon to Mitigate Climate Change”, SCIREA Journal of Agriculture, Volume 8, Issue 1, February 2023, February 3, 2023, [http://www.scirea.org/journal/Agriculture](http://www.scirea.org/journal/Agriculture )

Rodale Institute website – [https://rodaleinstitute.org/why-organic/organic-basics/regenerative-orga...](https://rodaleinstitute.org/why-organic/organic-basics/regenerative-organic-agriculture )

Savory Institute. (2020). Savory Institute. Available online at: [https://savory.global](https://savory.global/).

Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Regenerative Agriculture: An opportunity for businesses and

\[1\] Rodale Institute website – [https://rodaleinstitute.org/why-organic/organic-basics/regenerative-orga...](https://rodaleinstitute.org/why-organic/organic-basics/regenerative-organic-agriculture)

large_agriculture_rege.jpg

medium_agriculture_rege.jpg

small_agriculture_rege.jpg

thumbnail_agriculture_rege.jpg

agriculture_rege.jpg

Repenser notre modèle agricole avec l'agricuxlture régénératrice : entre développement économique et préservation des ressources

**L’Amazonie et les savoirs ancestraux qu’elle renferme risquent de disparaître face à l’exploitation de la forêt pour ses ressources naturelles et sa conversion au profit de l’agriculture intensive. Lieu de vie de 1,5 million d’individus issus des peuples autochtones, qui dépendent directement de ses services écosystémiques pour leurs moyens de subsistance, elle abrite aussi 10% de la biodiversité terrestre et 20% des réserves mondiales d’eau douce. **Située entre deux affluents de l’Amazone, de part et d’autre de la frontière entre l’Équateur et le Pérou, la région des Bassins Sacrés, réservoir de biodiversité le plus riche d’Amazonie, est particulièrement affectée par l’extraction du pétrole et la déforestation qui la précède.** En visite dans les bureaux de Reforest’Action, **Domingo Peas** Nampichkai, leader du peuple amazonien Achuar, et Atossa Soltani, directrice de l’Amazon Sacred Headwaters Initiative, sont revenus sur l’urgence à préserver cette région essentielle à l’équilibre écosystémique de la forêt amazonienne, et sur l’ambition du projet conduit par une alliance d’organisations autochtones et auquel contribue Reforest’Action.**

**![](/uploads/dsc03255_web_2f0461e8c9.jpg)**

### **Les Bassins Sacrés, essentiels à l’équilibre écosystémique de la forêt amazonienne**

#### **Déforestée à 17%, l’Amazonie est proche de son point de bascule**

La forêt amazonienne est l’une des trois plus grandes forêts primaires du monde, qui couvre 550 millions d’hectares, soit près de 5% de la surface terrestre. Elle abrite 20% des réserves mondiales d’eau douce à travers ses 6600 kilomètres de fleuves et de rivières, et [10%](https://www.wwf.fr/espaces-prioritaires/amazonie) des espèces végétales et animales connues sur Terre. Elle compte également plus de 34 millions d’habitants, dont 1,5 million d’individus issus de 385 groupes ethniques distincts, qui dépendent directement des services rendus par la forêt – et notamment de ses sources en eau, de ses fruits, de ses baies et de ses plantes médicinales – pour leurs moyens de subsistance.

Menacée par l’extraction de ressources naturelles telles que le bois, le pétrole et les minéraux, mais également par l’agriculture industrielle, et notamment la culture du soja, du palmier à huile et l’élevage intensif de bétail, la forêt amazonienne s’approche du **point de bascule**. Si [17%](https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.aba2949) du bassin amazonien a déjà été déforesté à ce jour, c’est tout l’écosystème qui s’effondrerait définitivement, sans possibilité d’être restauré, si ce taux atteignait [25%](https://www.science.org/doi/full/10.1126/sciadv.aat2340).

Sa destruction ne relève pas uniquement d’une problématique régionale. Dans le contexte actuel de la crise mondiale du climat et de la biodiversité, c’est bien l’ensemble de la planète qui est impactée par cette dégradation à grande échelle. Les centaines de milliards d'arbres du biome amazonien absorbent plus d'un milliard de tonnes de CO2 par an, soit environ [4%](https://www.economist.com/interactive/graphic-detail/2022/05/21/the-brazilian-amazon-has-been-a-net-carbon-emitter-since-2016) des émissions mondiales de combustibles fossiles, et jouent donc un rôle critique dans la stabilisation du climat planétaire. Or, des [études récentes](https://www.nature.com/articles/s41586-021-03629-6) suggèrent que la déforestation est en train de convertir l'Amazonie en une source d’émission de carbone, puisque les arbres abattus relâchent davantage de CO2 que n’en absorbent ceux qui sont encore en place. Interviewé dans les bureaux de Reforest’Action, Domingo Peas Nampichkai, leader du peuple amazonien Achuar, insiste sur l’urgence de restaurer cet écosystème unique au monde : « Par ses fonctions de régulation du cycle de l’eau et de purification de l’air, l'écosystème amazonien est au cœur du monde. Sa préservation est l’affaire de tous. »

![](/uploads/tuutinentza_46_web_3e77df3c13.jpg)

![](/uploads/quito_taisha_6145_web_694990f541.jpg)

#### **Les Bassins Sacrés : le réservoir de biodiversité le plus riche d’Amazonie est menacé par les industries extractives**

Située entre deux affluents de l’Amazone, la rivière Napo (Equateur) et la rivière Marañon (Pérou), la biorégion des Bassins Sacrés, aussi connue sous le nom de Sacred Headwater en anglais ou de Cuencas Sagradas en espagnol, s’étend de part et d’autre de la frontière entre l’Équateur et le Pérou sur un territoire de 35 millions d’hectares, soit la superficie de la Californie. Réservoir de biodiversité le plus riche d’Amazonie, elle contient notamment plusieurs espèces animales endémiques et en danger critique d'extinction, dont le titi du Rio Mayo (Callicebus oenanthe) et le capucin équatorien à front blanc (Cebus aequatorialis). Elle contribue au maintien du cycle hydrologique des continents américains et à l’équilibre écosystémique de l’entièreté du bassin amazonien. Elle abrite également 600 000 personnes appartenant à 30 peuples autochtones, soit 20% de l’ensemble des populations autochtones d’Amazonie. Parmi eux, les Waorani, les Kichwa ou encore les Achuar, dont est issu Domingo Peas Nampichkai. « L’Amazonie est comme une mère nourricière pour les peuples autochtones. Elle est pour nous une source de nourriture, de remèdes, de sagesse », explique-t-il. « Nous sommes les fils et les filles de notre Terre-Mère, de notre Pachamama, et nous devons rendre l'aide que la forêt nous a donnée, et prendre soin d'elle à notre tour. »

La région des Bassins Sacrés est toutefois particulièrement touchée par l’exploitation pétrolière et la déforestation qui la précède. En dehors du parc Yasuni, aire protégée par le gouvernement équatorien, les industries extractives imposent leurs activités au sein même des territoires des populations autochtones. Non loin des Bassins Sacrés, la région de [Lago Agrio](https://www.lemonde.fr/planete/visuel/2017/04/02/en-equateur-la-tache-indelebile-du-petrole_5104581_3244.html) reste ainsi profondément marquée par la plus grande marée noire de l’histoire de l’Équateur associée au pétrolier américain Chevron et sa filiale Texaco, à l’origine, entre 1967 et 1993, du déversement de plus de 73 milliards de litres de déchets toxiques en Amazonie équatorienne, entraînant des dommages irréversibles sur les écosystèmes naturels et les cultures, ainsi que des maladies mortelles au sein de la population locale, dues à la contamination de l’air, des eaux et des sols.

Or, les gouvernements péruviens et équatoriens, dont l’économie dépend encore fortement de l’exploitation pétrolière, n’envisagent aujourd’hui de protéger la région des Bassins Sacrés qu’à hauteur de 30% de sa superficie d’ici 2030. Un engagement estimé largement insuffisant pour les communautés autochtones qui y vivent et qui s’opposent quotidiennement aux industries pétrolières dont ils subissent les dégradations et les pollutions. « Nous avons un rêve », formule Domingo Peas Nampichkai : « celui de prendre soin de la forêt pour les générations futures – de mettre fin aux grands travaux routiers et à l’exploitation pétrolière, minière et forestière. »

![](/uploads/quito_taisha_6140_web_ad273aa44a.jpg)

### **Les peuples amazoniens s’allient pour protéger les Bassins Sacrés**

#### **L’Amazon Sacred Headwaters Initiative : une alliance inédite constituée d’acteurs autochtones**

Dans ce contexte, une alliance inédite constituée d’acteurs autochtones, réunissant l'Association interethnique pour le développement de la forêt tropicale péruvienne (AIDESEP), la Confédération des nationalités indigènes de l'Amazonie équatorienne (CONFENIAE) et la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA), a joint ses forces à partir de 2017 avec l’objectif d’atteindre une protection des Bassins Sacrés à hauteur minimale de [80%](https://news.mongabay.com/2021/12/indigenous-groups-unveil-plan-to-protect-80-of-the-amazon-in-peru-and-ecuador/) de sa superficie d’ici 2025. « L'Amazon Sacred Headwaters Initiative est née comme une alliance de 30 nations autochtones de l’Amazonie équatorienne et péruvienne, décidées à travailler en solidarité et en coordination, avec une vision holistique, pour protéger de façon permanente la région des Bassins Sacrés, stopper l’avancée de l’industrie extractive, et redonner une place centrale au bien-être de la forêt et des peuples qui l’habitent », détaille Atossa Soltani, interviewée par Reforest’Action. Fondatrice et présidente de l’ONG Amazon Watch, elle est aujourd’hui directrice de la stratégie globale de l'Amazon Sacred Headwaters Initiative, aux côtés de Domingo Peas Nampichkai, qui en est le coordinateur et porte-parole officiel.

![](/uploads/dsc03271_web_02d54495a2.jpg)

#### **Un plan biorégional pour une transition vers un modèle écologique**

Premier jalon du programme porté par cette alliance, un plan biorégional a été présenté lors de la COP 26 à Glasgow en novembre 2021 par une délégation issue des communautés autochtones amazoniennes. Élaboré avec le soutien de leurs anciens, appelés « sábios », ainsi que des chercheurs internationaux, ce plan combine la science aux connaissances ancestrales des peuples autochtones. Il vise à accompagner la transition de la région d’un modèle économique extractif, basé sur l’exploitation pétrolière, forestière et minière, vers un modèle écologique qui favorise la protection permanente des Bassins Sacrés, le bien-être des communautés amazoniennes et une gouvernance territoriale autochtone. Via neuf voies de transition, le plan prévoit notamment la restauration de 8 millions d’hectares de forêt détruite par l’industrie extractive, mais aussi le développement du tourisme communautaire, de l’agroforesterie et d’une économie régénérative.

![](/uploads/quito_taisha_6134_web_4f013ed5cb.jpg)

### **Développer une économie régénérative au sein des communautés autochtones**

#### **Restauration forestière et promotion des systèmes agroforestiers traditionnels et durables**

Au sein de cette initiative holistique, Reforest’Action soutient un projet pilote, sur 300 hectares, dédié à la restauration et à la préservation des écosystèmes, ainsi qu’au développement de l’agroforesterie et d’une économie régénérative au sein des communautés autochtones. Le projet est conduit sur le terrain par la Fundación Pachamama, une ONG équatorienne, de concert avec les peuples autochtones amazoniens, la CONFENAIE (du côté de l’Équateur) et l’AIDESEP (du côté du Pérou). Il s’inscrit également au sein de la Circular Bioeconomy Alliance, établie par Sa Majesté le Roi Charles III dans le cadre de son initiative pour des marchés durables alimentés par la nature.

« Les peuples autochtones vivent, se soignent, se nourrissent uniquement grâce à la forêt amazonienne », a pu observer Stéphane Hallaire, Président-Fondateur de Reforest’Action, lors de sa [mission en Équateur](https://www.reforestaction.com/blog/equateur-creer-des-synergies-vertueuses-pour-sauvegarder-lamazonie) en mars 2022 aux côtés de Marc Palahi, directeur du European Forest Institute et président de la Circular Bioeconomy Alliance (CBA). « Ils embrassent toute sa complexité et vivent à son rythme, à l’opposé des modes de vie occidentaux que nous connaissons. Il leur est vital de continuer à habiter cet écosystème extrêmement précieux. Il nous faut initier des projets d’envergure en collaboration avec ces communautés, qui sont garantes d’un savoir-faire unique et inestimable. »

C’est précisément l’objectif de ce projet financé par Reforest’Action, qui vise à promouvoir le système agroforestier traditionnel amazonien connu sous le nom de chakra. Le chakra amazonien est un véritable espace de vie synergétique entre les êtres humains, les animaux et les végétaux. Souvent géré par les femmes, il s’agit d’un lieu quotidien où les familles se réunissent pour travailler, apprendre, cultiver des ressources comestibles, se nourrir, récolter des plantes médicinales et des produits forestiers de façon circulaire et durable. Au sein de ce programme, l’accent sera ainsi mis sur la réintroduction et la préservation d’essences d’arbres natives comme le plantain et le yucca, ainsi que sur l’apport d’arbres fruitiers et d’essences créatrices de chaînes de valeur, telles que la vanille, la macambo, le patasmuyon, le cacao blanc et le guayusa. Les arbres seront entretenus par les communautés autochtones sur le long terme, qui en tireront des moyens de subsistance et des revenus complémentaires dans le cadre d’une bioéconomie circulaire et régénérative, fondée sur la nature.

![](/uploads/kallari_11_web_125222572e.jpg)

![](/uploads/kallari_25_web_cb3d99cae6.jpg)

#### **Création d’une école de formation des communautés autochtones à la gestion durable des forêts**

Reforest’Action a également financé la création de l'Escuela Viva Amazónica, qui a été inaugurée le 9 mars 2023 au siège de la CONFENIAE, dans la ville de Puyo, en Équateur. Cette école vise à former la jeune génération des communautés autochtones amazoniennes à la création de systèmes agroforestiers et à la gestion durable de forêts comestibles, ainsi qu’à faciliter la transmission des connaissances des anciens sur les plantes médicinales et l’ensemble de la culture amazonienne, de son Histoire à ses arts. L’ambition, à terme, est de faire émerger de nouveaux leaders issus des communautés autochtones amazoniennes afin qu’ils puissent agir, sur la scène internationale, pour la protection de l’Amazonie – à l’image de Domingo Peas Nampichkai, qui conclut : « Tous les êtres humains ont besoin de l'Amazonie et l'engagement doit être collectif. Les peuples autochtones ne résoudront pas le problème à eux seuls. Pour l'Amazon Sacred Headwaters Initiative, il est essentiel de créer des liens et d’intégrer les populations autochtones et non autochtones au projet. Nous réussirons en unissant nos forces et en travaillant tous ensemble. »

medium_dsc03255-web.jpg

small_dsc03255-web.jpg

thumbnail_dsc03255-web.jpg

dsc03255-web.jpg

En Amazonie, les communautés autochtones d’Équateur et du Pérou s’allient pour restaurer les Bassins Sacrés

0013X00002kIYLlQAO.png

Header customers.png

Description customers.jpeg

Encart customers.jpeg

ENCOM CONSEIL_20240712_4.png

ENCOM CONSEIL propose des solutions innovantes de téléphonie sur IP à destination des entreprises en France et dans le monde depuis 1999\. Nous travaillons actuellement avec plus de 1300 entreprises en France.

ENCOM CONSEIL

Restaurer les écosystèmes terrestres à grande échelle en recréant les meilleures conditions pour leur permettre d’être stable dans la durée dans un contexte climatique et sociétal en pleine transformation.

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France

Projet Regeneration Naturelle Assistee EU_4 0123X000000a0LgQAI_4.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_8.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_9.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_10.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_11.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_12.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_12.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_13.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_14.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_15.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_16.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_17.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_18.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_19.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_20.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_21.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_22.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_23.jpg

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_1.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_5.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_3.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_7.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_2.JPG

2021-2022_Beaumont-de-Lomagne (82) RNA_France_20231129_6.JPG

Châtaignier

Alisier blanc

Érable champêtre

Cormier

Charme commun

Tilleul à grandes feuilles

Chêne sessile (rouvre)

Situé à Beaumont-de-Lomage, cette forêt a subie quelques coupes rases il y a une vingtaine d’années, cette zone a besoin d’assurer le renouvellement de son peuplement. Le propriétaire se concentre désormais sur une gestion plus naturelle, comme la régénération naturelle assistée. Différents travaux sylvicoles, concernant 39 000 arbres, sont alors effectués. Des voies d’accès appelées « cloisonnements » sont réalisées afin de faciliter les déplacements et les travaux sylvicoles. Dans les années à venir, des détourages seront aussi effectués, protégeant ainsi les tiges ayant le plus de chance de survivre. La diversification des essences permettra d’enrichir la biodiversité, tout en améliorant la qualité du paysage. Par ailleurs, les arbres plantés stockeront du carbone, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

GOOD_HEALTH_AND_WELL_BEING

CLEAN_WATER_AND_SANITATION

DECENT_WORK_AND_ECONOMIC_GROWTH

CLIMATE_ACTION

LIFE_ON_LAND

PARTNERSHIP_FOR_THE_GOALS

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, et en soutenant les loisirs et le patrimoine.

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

Située à Beaumont-de-Lomagne, cette forêt a subi quelques coupes rases il y a une vingtaine d’années, cette zone a besoin d’assurer le renouvellement de son peuplement. Le propriétaire se concentre désormais sur une gestion plus naturelle, comme la régénération naturelle assistée. Différents travaux sylvicoles, concernant 39 000 arbres, sont alors effectués. Des voies d’accès appelées « cloisonnements » sont réalisées afin de faciliter les déplacements et les travaux sylvicoles. Dans les années à venir, des détourages seront aussi effectués, protégeant ainsi les tiges ayant le plus de chance de survivre. La diversification des essences permettra d’enrichir la biodiversité, tout en améliorant la qualité du paysage. Par ailleurs, les arbres plantés stockeront du carbone, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France

Photo de l'évolution de la plantation en septembre 2023

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_202387_1.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_202387_3.jpg

Projet de plantation EU_US_7 0123X000000a0LeQAI_7.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_8.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_9.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_4.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_5.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_6.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_10.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_11.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_12.jpg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_14.jpg

Photo de l'évolution de la plantation en mai 2022

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_13.jpeg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_14.jpeg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_20231207_15.jpeg

2021-2022_Lanty-sur-Aube 2_52 Haute-Marne_France_202387_2.jpg

Projet de plantation EU_US_4 0123X000000a0LeQAI_4.jpg

Douglas

Mélèze

Chêne pubescent

Noisetier de Byzance

Sapin de Bornmuller

Alisier torminal

Merisier

Appauvrie par les tempêtes successives de 1999 puis de 2015, cette parcelle de Haute-Marne dans le Grand Est a été fortement dégradée. Ces aléas naturels ont impacté la taille de son peuplement et la diversité des essences le composant, réduisant ainsi les probabilités de régénération naturelle. Grâce à ses essences diversifiées, le peuplement en place sera plus résilient face aux aléas climatiques. La plantation de 16 572 arbres permettra de stocker du CO2, de filtrer l’eau et de restaurer l’ambiance forestière sur la zone. Ils assureront également une continuité forestière sur la zone et participeront pleinement à la formation d’un patrimoine forestier résilient. Cette démarche contribuera à la préservation des sols ainsi qu’au développement de la faune et de la flore locale.

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France

Projet de plantation EU_US_1 0123X000000a0LeQAI_1.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_1.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_2.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_4.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_6.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_7.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_8.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_10.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_11.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_12.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_13.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_14.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_5.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_9.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_3.jpg

2021-2022_Romagne_86 Vienne_France_20231122_15.jpg

Poirier sauvage

Bouleau commun

Cèdre de l'Atlas

Ravagé par la tempête de 1999, destructrice pour les forêts françaises, ce massif forestier a ensuite été replanté pour l’exploitation de bois. Aujourd’hui, le peuplement est dépérissant et nécessite d’être restauré. Les 10 640 arbres sont aujourd’hui plantés pour reconstituer cet écosystème forestier. L’objectif est aussi de diversifier le peuplement à l’aide de différentes essences, choisies pour leur adaptabilité au sol de la station. Cette démarche rendra la forêt plus résistante face aux aléas extérieurs, tout en favorisant le développement d’une biodiversité riche et variée. Par ailleurs, la reconstitution de cet écosystème permettra de stocker du carbone, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Enfin, les arbres plantés assureront également une continuité forestière.

Ravagé par la tempête de 1999, destructrice pour les forêts françaises, ce massif forestier a ensuite été replanté pour l’exploitation de bois. Aujourd’hui, le peuplement est dépérissant et nécessite d’être restauré. Les 10 380 arbres sont aujourd’hui plantés pour reconstituer cet écosystème forestier. L’objectif est aussi de diversifier le peuplement à l’aide de différentes essences, choisies pour leur adaptabilité au sol de la station. Cette démarche rendra la forêt plus résistante face aux aléas extérieurs, tout en favorisant le développement d’une biodiversité riche et variée. Par ailleurs, la reconstitution de cet écosystème permettra de stocker du carbone, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Enfin, les arbres plantés assureront également une continuité forestière.

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France

Projet Regeneration Naturelle Assistee EU_3 0123X000000a0LgQAI_3.jpg

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France_20230601_2.jpeg

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France_20230601_3.jpeg

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France_20230601_5.jpeg

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France_20230601_1.jpeg

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France_20230601_4.jpeg

2022-2023_Montreuillon_RNA_58 Nièvre_France_20230601_6.jpeg

Sapin pectiné

Hêtre commun

Située dans la Nièvre, à Montreuillon, ces parcelles forestières anciennement constituées d’épicéas, vont faire l’objet de travaux de RNA visant à assurer l’avenir des arbres. Cette méthode, plus douce et naturelle que la plantation, apportera de multiples bénéfices, en plus de permettre le renouvellement du peuplement. Aujourd’hui, 77 055 arbres font l’objet de travaux sylvicoles visant à favoriser leur croissance dans de bonnes conditions. Cette démarche diversifiera la composition du peuplement, le rendant ainsi plus résistant face aux aléas climatiques et biologiques. La densité d'arbre sera réduite pour laisser de la place aux tiges d’avenir. Des voies d’accès seront aussi mises en place, permettant d’effectuer les travaux sans perturber l’écosystème. Cette gestion favorisera le développement d’une biodiversité, tout en préservant le sol. Par ailleurs, la restauration de cette forêt permettra de stocker du carbone, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique. 

Cette forêt est située dans le Parc Naturel Régional du Morvan, zone très touristique où la plantation et l'exploitation du douglas sont décriées, en particulier pour des raisons paysagères, de protection de la biodiversité et des sols. 

  
Le propriétaire de la zone du projet est aujourd'hui confronté au dépérissement du sapin pectiné, du douglas et de l'épicéa et souhaite donc travailler à une irrégularisation du peuplement en se basant sur la régénération naturelle présente. L'objectif est ainsi d'obtenir un peuplement mélangé de feuillus et de résineux, dans l'optique de tendre vers ce qu'on appelle la "forêt mosaïque".

Situées dans la Nièvre, dans le Parc Naturel Régional du Morvan, des parcelles forestières anciennement constituées d’épicéas feront l’objet de travaux de régénération naturelle assistée visant à assurer l’avenir des arbres.

77 055 arbres sont déjà concernés par des travaux sylvicoles destinés à favoriser leur croissance dans de bonnes conditions. Plus douce et naturelle que la plantation, la méthode de la RNA permettra le renouvellement du peuplement et sa diversification pour le rendre plus résistant aux agressions climatiques et biologiques. 

Cette méthode de gestion favorisera également le développement de la biodiversité tout en préservant le sol forestier. Enfin, la régénération naturelle de cette forêt permettra de stocker du carbone au profit de la lutte contre le changement climatique.

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France

Projet Regeneration Naturelle Assistee EU_2 0123X000000a0LgQAI_2.jpg

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France_20230906_1.JPG

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France_20230906_2.JPG

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France_20230906_3.JPG

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France_20230906_4.JPG

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France_20230906_5.JPG

2022-2023_Plédéliac_RNA_22 Côtes d'Armor_France_20230906_6.JPG

Peuplier tremble

Situées sur la commune de Plédéliac, les parcelles sont des chênes-hêtraies avec un fort potentiel de régénération naturelle. Dans le but d'irrégulariser les peuplements et la gestion de la forêt, le propriétaire a identifié 38 trouées présentant de la régénération naturelle au stade semis, fourrée et gaule. L'objectif est de dégager et travailler ces trouées et parfois de les agrandir afin de garantir un bel avenir à cette régénération. Les travaux permettront donc de dégager de la végétation concurrente les semis pour leur permettre de grandir. Au stade de gaule, les travaux de dépressage serviront à diminuer la densité de tiges pour que les arbres restant puisse grandir en hauteur mais également en diamètre (des tiges trop serrées ne grandissent pas et risquent de casser lors de violents coups de vent).

Située en Côtes-d'Armor, la forêt de Saint-Aubin présente des difficultés à maintenir et faire grandir ses peuplements forestiers. Dans le but d'avoir une gestion forestière cohérente avec les enjeux environnementaux, le propriétaire souhaite se diriger vers une gestion irrégulière de sa forêt.

Situées sur la commune de Plédéliac, les parcelles sont des chênes-hêtraies avec un fort potentiel de régénération naturelle. Dans le but d'irrégulariser les peuplements et la gestion de la forêt, le propriétaire a identifié 38 trouées présentant de la régénération naturelle au stade semis, fourrée et gaule. L'objectif est de dégager et travailler ces trouées et parfois de les agrandir afin de garantir un bel avenir à cette régénération. Les travaux permettront donc de dégager de la végétation concurrente les semis pour leur permettre de grandir. Au stade de gaule, les travaux de dépressage serviront à diminuer la densité de tiges pour que les arbres restants puisse grandir en hauteur mais également en diamètre (des tiges trop serrées ne grandissent pas et risquent de casser lors de violents coups de vent).

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France

Photo du massif avant travaux de Régénération Naturelle Assistée

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_1.jpg

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_2.jpg

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_3.jpg

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_4.jpg

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_5.jpg

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_6.jpg

2023-2024_Saint-Geyrac 2_RNA_24 Dordogne_France_20240318_7.jpg

Chêne pédonculé

Chêne tauzin

Pin maritime

Chêne chevelu

Située au cœur de la Dordogne, la forêt de Saint-Geyrac a sévèrement été touchée par la tempête de 1999, qui a endommagé plus de 150 hectares de forêt. Sur ces sols peu profonds, filtrants et exposés sud, les pins sont presque la seule essence adaptée à ces conditions difficiles. Les peuplements concernés par ces travaux sont donc en majorité des pins maritimes, mais comportent également des essences feuillues dans les zones plus riches. L’objectif de ce projet est de reconstituer cette forêt de façon naturelle, en testant plusieurs modalités de régénération. Ainsi, le propriétaire pourra dans le futur orienter sa gestion de façon plus efficace, et aboutira plus facilement à une forêt irrégulière comme il le souhaite. Ce projet a pour vocation de privilégier les essences feuillues lorsqu’elles sont présentes, et de les compléter lorsqu'elles sont insuffisantes. A terme, cette forêt gagnera en multifonctionnalité et en résilience, sans avoir eu recours ici à la coupe rase-reboisement.

Le projet est situé dans la région naturelle du Périgord Blanc Sud au centre de la Dordogne. Son nom vient de la couleur blanche des sols, permise par la présence de roches calcaires. Avec 43% de surface boisée, contre 31% de moyenne nationale, la Dordogne arrive 16ème au classement des départements les plus boisés de France.

Située au cœur de la Dordogne, la forêt de Saint-Geyrac a été sévèrement touchée par la tempête de 1999 qui a endommagé plus de 150 hectares de forêt. Dans cette région aux sols peu profonds, filtrants et exposés sud, le pin est presque la seule essence adaptée. 

Les peuplements concernés par le projet sont donc en majorité composés de pins maritimes, même si les zones les plus riches comportent également des essences feuillues. L’objectif est de restaurer la forêt grâce à la technique de la régénération naturelle, en testant plusieurs itinéraires. L'ambition est de privilégier les essences feuillues lorsqu’elles sont présentes et d'en planter lorsque leur nombre est insuffisant. 

Ainsi, dans le futur, le propriétaire aura la possibilité d'ajuster sa gestion forestière pour la rendre à la fois plus durable et plus efficace, dans le but d'obtenir une forêt irrégulière. Cette dernière regroupera des arbres d’âge, d’essence et de taille variés sur une même parcelle. À terme, le peuplement gagnera en multifonctionnalité et en résilience, sans avoir eu recours ni à la coupe rase-ni au reboisement.

Bénéfices estimés des arbres plantés ou préservés

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

Actualités de Reforest'Action

Reforest’Action autour du monde : entretien avec Julixet Mormontoy, notre Project Officer au Pérou

Repenser notre modèle agricole avec l'agricuxlture régénératrice : entre développement économique et préservation des ressources

En Amazonie, les communautés autochtones d’Équateur et du Pérou s’allient pour restaurer les Bassins Sacrés